Après avoir visité Medellin la seconde ville Colombienne et voyagé en bus de nuit, c'est à présent à Bogotá que nous nous trouvons pour cette seconde étape Colombienne. Encore une fois quelques appréhensions quant à la capitale, sûrement nourries par sa réputation de violence et de criminalité élevée.
Avant de visiter Bogota, quelques recommandations
Notre première démarche en arrivant à notre auberge de Bogotá fut de demander un plan et des conseils. La jeune dame de l'accueil nous a donc donné une carte et pris un joli stylo pour nous donner ses indications. La jeune fille a donc pris son plus beau feutre et ajusté ses plus belles lunettes rouges et, sans vous mentir, elle a rayé la moitié du centre ville en nous disant "Please, make me a favor, donc go here".
Pour info, la zone en question, réputée très dangereuse est à 2 rues du palais présidentiel. Une autre zone raturée se situe à 300 m de notre arrêt de bus, plutôt rassurant non ! Un autre conseil que l'on nous a donné, ne pas sortir de nuit à Bogotá, mais celui-ci nous risquons de ne pas le suivre car il paraît que la vue sur la ville est superbe de nuit!
J'ai trouvé cette ville plutôt moche dans son ensemble, peu harmonieuse, des tags sur les murs des grandes avenues et certains bâtiments d'un autre âge gâchent le paysage. La partie centrale, articulée autour de la Place Bolivar a conservé un certain charme et une prestance propres aux capitales, avec de grands bâtiments massifs et fiers.
Le "vieux centre", la Candelaria est la zone la plus touristique et la plus réputée, en effet, elle est dans son jus, de nombreux musés y sont implantés et on y trouve des rues remplies de restaurants typiques. Mais elle n'échappe pas aux tags (je ne parle pas de street art) et n'est pas entretenue, j'ai donc été plutôt déçu par rapport à ce que nous avions entendu.
Nous avons évolué dans ces ruelles avec tout de même une charmante vue sur la montagne omniprésente dans l'environnement de Bogotá et nous avons visité le musée Botero, suite logique de notre visite à Medellin. Musée qui est une vraie mine d'or artistique regroupant entre autres des Picasso, Braque ou autres Renoir qui à eux seuls valaient cette visite du centre ville.
Pour info, la zone en question, réputée très dangereuse est à 2 rues du palais présidentiel. Une autre zone raturée se situe à 300 m de notre arrêt de bus, plutôt rassurant non ! Un autre conseil que l'on nous a donné, ne pas sortir de nuit à Bogotá, mais celui-ci nous risquons de ne pas le suivre car il paraît que la vue sur la ville est superbe de nuit!
Plan du centre de Bogotá avec les Zones à éviter (Toute la partie gauche en partant de l'Avenue grise centrale) |
Première journée à Bogotá, nos premières impressions
Mon avis concernant Bogotá n'engage bien sûr que moi et ayant l'esprit plutôt critique, il ne sera pas forcément partagé. La ville est séparée en deux, la partie "Peligroso" à éviter et la partie "Visitable", nous avons respecté les consignes et uniquement visité la partie conseillée.J'ai trouvé cette ville plutôt moche dans son ensemble, peu harmonieuse, des tags sur les murs des grandes avenues et certains bâtiments d'un autre âge gâchent le paysage. La partie centrale, articulée autour de la Place Bolivar a conservé un certain charme et une prestance propres aux capitales, avec de grands bâtiments massifs et fiers.
Place Bolivar Bogotá, Montagne, Cathédrale et Pigeons |
Le "vieux centre", la Candelaria est la zone la plus touristique et la plus réputée, en effet, elle est dans son jus, de nombreux musés y sont implantés et on y trouve des rues remplies de restaurants typiques. Mais elle n'échappe pas aux tags (je ne parle pas de street art) et n'est pas entretenue, j'ai donc été plutôt déçu par rapport à ce que nous avions entendu.
Ruelles de la Candelaria, Bogotá - Colombie |
Nous avons évolué dans ces ruelles avec tout de même une charmante vue sur la montagne omniprésente dans l'environnement de Bogotá et nous avons visité le musée Botero, suite logique de notre visite à Medellin. Musée qui est une vraie mine d'or artistique regroupant entre autres des Picasso, Braque ou autres Renoir qui à eux seuls valaient cette visite du centre ville.
Bogotá, une ville déchirée et contradictoire
Mis à part le quartier présidentiel en parfait état, protégé de centaines de gardes armés (Gros Pian), on retrouve de nombreux tags "révolutionnaires" tout au travers de la ville, qui nous font ressentir le mal être et les divergences du peuple Colombien, comme un air de guerre civile.Bogotá, Tag quartier de la Candelaria "Le bruit des balles ne permet pas d'écouter les idées" |
Tag sur les panneaux d'indications touristiques "Étrangers, rentrez chez vous" |
Sur la place Simon Bolivar, avait lieu depuis plusieurs jours un rassemblement de travailleurs, un véritable campement de tentes et barricades et des inscriptions signifiant leur mécontentement face au manque de travail en Colombie. Encore une fois un sentiment de révolution assez présent à deux pas du palais présidentiel.
Un autre fait qui nous a marqué, comme je le disais, la ville est "séparée" en deux avec ce côté dangereux duquel on veut préserver les touristes. Une grande avenue sépare ces deux moitiés du centre ville et à chaque carrefour des policiers postés comme pour contenir les débordements éventuels. Depuis notre arrivée, nous avons constaté un énorme dispositif policier, souvent très jeunes, pour "sécuriser" chaque zone de chaque ville.
Une petite déception avec cette première visite de Bogotá, mais il nous reste à visiter le musée de l'or (réputé dans le monde entier) et à prendre le téléphérique pour découvrir une superbe vue sur la ville. Toutes les capitales ne peuvent pas ressembler à Paris, notre vision affûtée de chauvins nous rend parfois beaucoup trop exigeants.
Un autre fait qui nous a marqué, comme je le disais, la ville est "séparée" en deux avec ce côté dangereux duquel on veut préserver les touristes. Une grande avenue sépare ces deux moitiés du centre ville et à chaque carrefour des policiers postés comme pour contenir les débordements éventuels. Depuis notre arrivée, nous avons constaté un énorme dispositif policier, souvent très jeunes, pour "sécuriser" chaque zone de chaque ville.
L'aventure c'est aussi et surtout un esprit de survie
Un dernier petit paragraphe pour vous montrer que nous nous adaptons parfaitement à ce nouveau pays et que nous nous sommes même imprégné de la nourriture locale. En effet, nous sommes devenus maîtres dans la cuisson du Chorizo. Notre plat préféré: Chorizo Poêlé avec des pâtes !Alex aux fourneaux: Chorizo pâtes, le repas de l'aventurier |
Une petite déception avec cette première visite de Bogotá, mais il nous reste à visiter le musée de l'or (réputé dans le monde entier) et à prendre le téléphérique pour découvrir une superbe vue sur la ville. Toutes les capitales ne peuvent pas ressembler à Paris, notre vision affûtée de chauvins nous rend parfois beaucoup trop exigeants.
Check-List: Faire dire à une Argentine que Tsonga est bon: CHECK
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